Développer l’IA dans le secteur de l’assurance: entrevue avec Thierry Badard dans Le Devoir

Les possibles applications de l’IA dans le domaine de l’assurance sont infinies  pour les explorer, l’entreprise Intact Corporation financière travaille depuis 2019 en partenariat avec des chercheurs de l’Université Laval. Dans Le Devoir, regard sur cette riche collaboration au fil d’une entrevue avec notre chercheur membre Thierry Badard, professeur à la Faculté de foresterie, géographie et géomatique. 

L’IA est au coeur des activités d’Intact ; sur les près de 30 000 employés que compte l’entreprise, plus de 5000 font partie de ses équipes de sciences des données. Or, malgré cette main-d’oeuvre impressionnante, répartie notamment au Québec, en Ontario et à Hong Kong, la compagnie canadienne croit avoir besoin de l’aide d’experts externes. « Ce domaine-là va tellement rapidement que c’est impossible de tout faire tout seul », met de l’avant André Lapointe.

Pour développer des solutions numériques ou répondre à des questions plus complexes, Intact se repose sur l’expertise de l’Institut intelligence et données (IID). « Notre mission, c’est vraiment d’aller le plus rapidement possible en production avec nos projets d’intelligence artificielle. Il y a beaucoup d’incertitudes scientifiques que nous, à l’interne, on ne va pas attaquer […], car c’est trop risqué [financièrement] », ajoute-t-il.

Si Intact s’associe à plusieurs facultés, son plus grand partenariat demeure avec l’Université Laval. Elle lui a remis deux millions en 2019, ce qui a permis le démarrage d’un projet collaboratif de recherche et développement et la création de deux chaires (l’une en enseignement et l’autre en recherche) consacrées à l’étude et au déploiement du potentiel de l’intelligence artificielle et des données massives dans le domaine de l’assurance.

Chercheurs et étudiants en actuariat, en statistique, en géomatique, en informatique et en éthique en font partie. Ils travaillent étroitement avec Intact. Plusieurs ont accès aux informations que possède l’entreprise sur sa clientèle. « On a ainsi de vraies données qu’on peut traiter pour faire avancer la science », souligne le professeur au Département de sciences géomatiques de l’Université Laval, Thierry Badard, qui dirige également les recherches.

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