Données génomiques du secteur ovin québécois: une mine d’informations désormais mieux protégée grâce à Genovalia

Les données génomiques du secteur ovin québécois, qui sont compilées dans la plateforme Genovalia de l’Université Laval, sont désormais mieux encadrées afin de permettre aux éleveurs d’en garder le contrôle. Regard sur ce projet dans La Terre de chez-nous

Les données génomiques du secteur ovin québécois, qui sont compilées dans la plateforme Genovalia de l’Université Laval, sont désormais mieux encadrées afin de permettre aux éleveurs d’en garder le contrôle.

Avec les informations provenant du génotypage d’environ 1 700 moutons dans la province, les données recueillies dans ce système d’hébergement s’accumulent vite, observe Claude Robert, directeur de Genovalia et professeur au Département des sciences animales de l’Université Laval. L’idée de cette plateforme est de les rendre accessibles, pour que les chercheurs ou même les éleveurs puissent en profiter, par exemple pour comparer les performances de leur troupeau.

Mais dans un contexte où de nouveaux outils comme l’intelligence artificielle permettent de les analyser très efficacement, et où elles peuvent ensuite être partagées et reprises à l’infini, la question des limites de l’usage de ces données s’est aussi posée. «On s’est demandé à qui elles appartiennent. Au fond, la réponse est simple:elles appartiennent aux éleveurs, qui paient pour faire faire le génotypage de leurs animaux. L’une des craintes de ceux-ci était que les données soient utilisées par des chercheurs ou des entreprises privées pour développer des logiciels qui leur seraient ensuite vendus pour gérer leurs propres données› explique M. Robert.

Son équipe a donc travaillé sur un projet avant-gardiste pour encadrer le partage de ces données, afin que les éleveurs puissent consentir à chaque demande qui serait éventuellement faite pour y avoir accès. «On demande au requérant les informations de base sur ce qu’il compte faire des données demandées, quelles données il souhaite extraire du système, s’il les vend à un tiers, s’il y a un but commercial, si c’est pour de la recherche scientifique», énumère Claude Robert. Chaque demande doit ensuite obtenir le consentement de la Société des éleveurs de moutons de races pures du Québec (SEMRPQ), qui agit au nom de l’ensemble des éleveurs ovins, car il aurait été trop laborieux de demander une autorisation à chacun des éleveurs, précise le chercheur.

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