Premier anniversaire de l’IID : rassembler et mobiliser les forces vives en IA et en science des données de la région de Québec
C’est aujourd’hui, 29 janvier 2021, que l’Institut intelligence et données (IID) de l’Université Laval célèbre son premier anniversaire. Regard sur une année riche en développements et projets, sur toile de fond de pandémie, en compagnie de son directeur Christian Gagné, et de sa directrice administrative Lynda Robitaille.
Né d’un financement du ministère de l’Économie et de l’Innovation du Québec, l’IID visait au départ à « réunir les forces vives » liées à l’intelligence artificielle et à la valorisation des données, tant sur le campus de l’Université Laval que dans la grande région de Québec, voire au-delà.
Véritable pôle d’excellence de calibre mondiale dans le domaine, cette nouvelle structure permettait ainsi à la fois de regrouper les forces et ressources, d’accompagner et de développer des activités de recherche et d’innovation, autant que de s’ouvrir vers la collaboration avec l’industrie – accompagnement, formation, transfert des connaissances. « Notre première année d’activité a, il va sans dire, permis d’asseoir ces volontés, de les mettre en pratique et de commencer – déjà! – à les amplifier », lance d’entrée de jeu le directeur de l’Institut, Christian Gagné.
L’équipe s’est organisée et enrichit, au fil des premiers mois d’activité : recrutement des quelques 34 premiers chercheurs membres, développement de l’équipe – qui compte désormais cinq membres administratifs et huit professionnels de recherche spécialisés en IA et en valorisation des données… sans compter trois autres professionnels qui se joindront à l’entité au début de 2021.
« L’année qui se termine a permis de mettre en place la structure, l’architecture, de ce pôle d’excellence qu’est l’IID. On a désormais une équipe solide, dont les forces et expertises se complètent, autant qu’on a aussi pu former un noyau fort de chercheurs spécialisés », observe la directrice administrative Lynda Robitaille. « Les quelque 34 chercheurs qu’on a intégré à l’équipe de l’Institut, ce sont le cœur de la recherche en intelligence artificielle et valorisation des données sur le campus, des acteurs incontournables, qu’on est heureux d’avoir avec nous », ajoute Christian Gagné.
Un défi accentué par la pandémie
Ce défi de mise en place a été accentué par la pandémie de COVID-19 : en effet, moins de deux mois après l’amorce officielle de ces activités, le Québec était d’abord mis « sur pause ». La majeure partie de activités de l’IID est ainsi passée au virtuel.
Mais qu’à cela ne tienne! « Du jour au lendemain, nos activités sont passées vers le virtuel. Chacun a pris ses initiatives, et l’Institut a pu continuer – évidemment, le côté humain des rencontres nous manque, tout autant que les discussions de corridor… Mais l’équipe a su relever le défi, et continuer de développer des projets et de mettre en place des initiatives qui ont permis à l’Institut de rayonner », fait valoir Lynda Robitaille. « La pandémie n’a pas empêché l’IID de prendre son envol! », ajoute Christian Gagné.
Par exemple? La programmation de webinaires de l’Institut, qui débutait dès les premiers jours d’avril et qui, après une vingtaine d’activités, avait attiré près de 3000 participantes et participants.
Ainsi, la pandémie n’a pas empêchée l’équipe de l’Institut, aux côtés de ses collaborateurs, de lancer des projets majeurs – comme DEEL Québec, en septembre 2020 ou une initiative soutenue par le Centre des compétences futures concernant la place des femmes dans le secteur de l’assurance en juin 2020, autant que de se mobiliser autour d’initiatives visant la mise en valeur de l’écosystème régional en intelligence artificielle – à l’image du portrait réalisé conjointement avec Québec international. Sans compter les nombreuses rencontres étudiantes, les divers projets menés de front par les équipes de l’Institut, et plus encore!
Regard sur 2021 et au-delà
Évidemment, le premier anniversaire de l’Institut ne représente qu’une respiration, qu’un bref moment de pause – le temps de prendre conscience des étapes franchies, alors que les lignes de sa seconde année d’activité sont déjà tissées.
Parmi les éléments à surveiller? « Il y a évidemment le développement de créneaux porteurs qu’on va mener de front – je pense notamment à celui rattaché aux usages de l’IA dans le domaine de la santé », indique Lynda Robitaille, qui mentionne du même souffle que « des nouvelles initiatives » et des « projets multidisciplinaires majeurs » verront aussi le jour dans la prochaine année. Enfin, l’équipe, qui continuera de s’agrandir et de se solidifier, risque bien de voir 2021 sous le signe de l’ouverture, explique la directrice administrative, cela « avec le développement et la mise en place de nouveaux processus d’accompagnement au profit des organisations de la région de Québec, autant qu’avec le positionnement toujours renforcé de l’Institut, à l’échelle régionale, nationale et internationale ».
« Tout ça, en gardant en tête notre grand objectif : que la région de Québec prenne la place qui lui revient dans l’écosystème dédiée à l’intelligence artificielle au Québec, au Canada et à l’international », conclut Christian Gagné.
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