Associé à des enjeux éthiques importants, l’usage des systèmes de reconnaissance des émotions devrait être limité et encadré

Les systèmes de reconnaissance des émotions peuvent être associés à des usages abusifs pouvant générer des biais ou de la discrimination. De ce fait, leur usage, à l’heure actuelle, devrait être limité et encadré: voilà la conclusion des travaux présentés par l’étudiante à la maîtrise en philosophie à l’Université Laval Alexandra Prégent, le 9 avril, à l’occasion de la Journée de la relève en intelligence et données présentée dans le cadre de la Semaine numériqc. 

Émotions fausses

Les systèmes de reconnaissance des émotions peuvent être associés à des usages abusifs pouvant générer des biais ou de la discrimination – cela, sans compter l’absence de preuve quant au lien entre les émotions vécues et les expressions faciales. De ce fait, leur usage, à l’heure actuelle, devrait être limité et encadré: voilà la conclusion des travaux présentés par l’étudiante à la maîtrise en philosophie à l’Université Laval Alexandra Prégent, le 9 avril, à l’occasion de la Journée de la relève en intelligence et données présentée dans le cadre de la Semaine numériqc. 

Quand on parle d’un système de reconnaissance des émotions (SRE), on parle de systèmes qui ont pour objectif de détecter, reconnaître ou identifier l’expression d’une émotion sur une personne. Cette reconnaissance consiste en général à l’analyse des traits du visage basé sur six grandes familles d’émotion qui encapsulent l’essentiel de la vie émotive chez l’humain: la joie, la tristesse, la peur, la colère, le dégoût, la surprise. 

Mis en relation avec un visage neutre, il a été possible de corréler l’expression prototypique de certaines émotions à des mouvements faciaux particuliers. Une fois codés, les systèmes sont ainsi en mesure de reconnaître ces expressions et de les associer par la suite à l’une des six émotions de base. 

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