Construction et hautes technologies - le magazine Constas porte un regard sur l'IA et l'automatisation dans les chantiers
La numérisation des procédés et les progrès fulgurants de l’IA révolutionnent un grand nombre d’industries, y compris celle de la construction. Au fil de diverses entrevues, dont plusieurs avec des chercheurs et professionnels de l’IID, le magazine Constas porte un regard sur la manière par lesquelles ces technologies s’invitent chez l’industrie de la construction.
Le fait que de plus en plus d’entreprises se tournent vers les hautes technologies pour améliorer leur productivité ne vise pas à réduire leur masse salariale, bien au contraire, soulève Ihsen Hedhli, scientifique de données à l’Institut intelligence et données (IID) de l’Université Laval.
« L’intelligence artificielle ne va pas remplacer les travailleurs, mais plutôt les délester de tâches répétitives ou qui nécessitent beaucoup de précisions, dit-il. Dans l’industrie de la construction, par exemple, on peut utiliser un robot pour détecter des fissures sur différentes surfaces. On peut l’entraîner avec la répétition pour qu’il reconnaisse des fissures, mais il faudra toujours un expert pour confirmer le résultat et pour identifier une solution. »
Les technologies ne seront donc pas les travailleurs du futur, comme le craignent certains : elles demeureront des outils de travail. « L’IA ne peut pas apprendre par elle-même et elle ne peut pas prendre de décisions non plus. D’un point de vue éthique, il faut que les analyses et les choix relèvent d’un être humain », renchérit Ihsen Hedhli.
Son collègue Camille Besse, également scientifique de données à l’IID, abonde en ce sens. « C’est un humain qui doit être imputable au bout du compte », souligne-t-il.
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