Les travailleurs de la santé (TS) ont été le groupe le plus exposé au virus COVID-19. Il est de la plus haute importance de mieux comprendre les conséquences de l’infection et ses séquelles sur leur santé, car cela peut avoir un impact sur leur capacité à dispenser des soins de santé (voir un avis du directeur du NIH).

La symptomatologie associée à la maladie COVID-19 varie considérablement. La proportion de patients présentant des symptômes prolongés va de 10 % à plus de 50 %, mais les chiffres définitifs restent incertains alors que la durée des symptômes reste à définir. À ce jour, aucune piste solide ne permet d’expliquer pourquoi certains symptômes persistent dans une population spécifique et qui est à risque de contracter la maladie COVID-19 à long terme. Le nombre d’infections dans le monde dépassant les 125M de patients, la proportion de patients vivant avec des séquelles de COVID-19 représente un groupe substantiel d’individus.

L’objectif du projet est d’élucider les conditions biologiques conduisant à l’apparition du syndrome post-COVID-19 et de découvrir les biomarqueurs métabolomiques et protéomiques potentiels associés à sa présence et à sa sévérité, ainsi que ceux qui prédisent sa persistance et son développement. Il importe de mieux comprendre ces effets secondaires qui affectent une proportion non négligeable de personnes infectées par le COVID-19. La majorité de la cohorte de travailleurs sanitaires sera vaccinée avant la fin de ce projet, ce qui permettra de vérifier si la vaccination atténue ou exacerbe la symptomatologie observée. De plus, il est prévu dans les six mois de comparer les résultats avec ceux obtenus à partir de cohortes infectées par des variantes spécifiques du SRAS-CoV-2.

À l’issue de notre projet, les fondements moléculaires de la symptomatologie post-COVID19 et les biomarqueurs associés auront été identifiés.

Plus d’informations sur le site des IRSC