Une équipe de l'IBIS dont fait partie notre chercheur Davoud Torkamaneh met au point méthode d'analyse génomique qui diminue de 90% les déchets plastiques
Une équipe de l’Institut de biologie intégrative et des systèmes (IBIS), dont fait partie notre chercheur Davoud Torkamaneh, professeur à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation de l’Université Laval, a mis au point une méthode qui réduit substantiellement le volume de déchets plastiques et les coûts associés aux analyses génomiques.
Si vous avez fait des tests maison pour le dépistage de la COVID-19, vous avez sûrement constaté que les écouvillons, fioles, tubes et supports de tubes terminent leur vie utile dans la poubelle. Imaginez maintenant le volume de déchets générés par les laboratoires qui réalisent des analyses génomiques beaucoup plus sophistiquées sur des dizaines de milliers d’échantillons chaque année.
C’est cette préoccupation qui a poussé François Belzile et Davoud Torkamaneh, professeurs au Département de phytologie, et Brian Boyle, coordonnateur de la plateforme d’analyse génomique de l’Institut de biologie intégrative et des systèmes (IBIS) de l’Université Laval, à chercher des façons plus vertes de réaliser des analyses génomiques. Et la solution qu’ils ont trouvée donne des résultats spectaculaires: elle diminue de 90% le volume de déchets plastiques, tout en réduisant de 70% les coûts d’analyse.
La clé de ces améliorations? «Nous avons adapté une technologie existante de façon à pouvoir réaliser des analyses génomiques sur des échantillons de très petits volumes, explique le professeur Torkamaneh. De plus, grâce à ce procédé, il n’est plus nécessaire d’utiliser des embouts de pipettes lors des manipulations.»
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