Utilisation des technologies de reconnaissance faciale : Lyse Langlois et Pierre-Luc Déziel collaborent à la préparation d'un document d'orientation de l'OBVIA
Deux des chercheurs membres de l’IID, Lyse Langlois et Pierre-Luc Déziel, ont collaboré à la préparation d’un document d’orientation destiné aux services de police quant à l’utilisation de la technologie de la reconnaissance faciale déposé par l’OBVIA et la Chaire de recherche sur l’IA responsable à l’échelle mondiale auprès du Commissariat à la protection de la vie privée du Canada et de la Commission d’accès à l’information du Québec.
À propos de l'avis
Les autorités fédérale, provinciales et territoriales canadiennes ont lancé en juin 2021 un avis de consultation et appel aux observations en lien avec le document d’orientation à l’intention des services de police fédéraux, provinciaux, régionaux et municipaux visant à définir les obligations de ces dernières en matière de protection de la vie privée relativement à l’utilisation de la technologie de reconnaissance faciale – dans l’objectif d’assurer que toute utilisation de celle-ci ne contrevient pas à la loi, limite les risques d’atteinte à la vie privée et respecte le droit à la vie privée.
Dans le cadre de cet avis de consultation, trois chercheuses et chercheurs liés à l’Observatoire international sur les impacts sociétaux du numérique et de l’intelligence artificielle (OBVIA) – Céline Castets-Renard (Université d’Ottawa) ainsi que Pierre-Luc Déziel et Lyse Langlois (Université Laval) – ont apporté des observations pour aider à l’amélioration du document.
Voici quelques points phares de leurs observations :
- Ils considèrent en particulier que l’utilisation de la reconnaissance faciale par les services de police doit faire l’objet d’un meilleur encadrement légal et éthique au-delà du respect des lois de protection des renseignements personnels qu’ils estiment insuffisantes pour faire face aux nombreux enjeux sociaux.
- Ils estiment aussi que les services de police doivent être formés aux enjeux liés notamment aux risques d’erreur, biais, discrimination et surveillance de masse.
- Ils soulignent enfin le fait que l’atteinte à la vie privée s’accompagne ici le plus souvent de l’atteinte à d’autres droits fondamentaux.
- Ils recommandent l’élaboration d’un référentiel de valeurs visant à éclairer les interventions en matière de sécurité publique et mieux soutenir la réflexion des professionnels.
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