Votre entreprise est-elle prête pour l’IA? Dans ULaval Nouvelles, regard sur l'outil d'évaluation de la maturité IA propulsé par l'IID et le Forum IA Québec
L’Institut intelligence et données et le Forum IA Québec ont collaboré à la création d’un outil qui évalue la maturité des organisations en matière d’intelligence artificielle – outil qui a été récemment lancé. Dans un récent article publié par ULaval Nouvelles, notre chef d’équipe scientifique Julien Laumônier porte un regard sur la démarche entourant cet outil.
Ce n’est plus un secret pour personne, l’intelligence artificielle (IA) est au cœur de la 4e révolution industrielle. Les nouvelles stratégies de production, de gestion, de croissance et de compétitivité des entreprises doivent de plus en plus tenir compte des avancées numériques. Toutefois, pour beaucoup d’entrepreneurs, intégrer l’intelligence artificielle à leurs activités commerciales ne va pas de soi. Par où commencer?
«La transformation numérique d’une entreprise mène dans toutes les directions. Tout à coup, il y a beaucoup de voies qui apparaissent et on peut rapidement se sentir perdu», affirme Julien Laumônier, chef d’équipe scientifique à l’Institut intelligence et données (IID) de l’Université Laval.
Pour aider les entreprises à y voir plus clair, le Forum IA Québec, qui a pour mission de faire de l’intelligence artificielle un levier de développement économique et social pour le Québec, a donc créé un outil pour évaluer la maturité en matière d’IA. Deux chercheurs de l’IID, Julien Laumônier et son collègue Pierre Prévot, ont été appelés à mettre leur expertise au service de ce projet.
Comment fonctionne l’outil?
L’outil d’évaluation de la maturité en matière d’intelligence artificielle contient 9 questions concernant 5 dimensions clés d’une entreprise: la stratégie, les données, la technologie, les ressources humaines et la gouvernance.
«Les questions ciblent les éléments à considérer pour savoir où l’entreprise se situe par rapport à l’IA. Par exemple, l’outil veut savoir quelles sont les données que possède l’organisation, comment elle les traite et comment elle les protège. Puis, à partir des réponses obtenues, il fera connaître les bonnes pratiques et donnera des recommandations personnalisées. Par exemple, il pourra conseiller l’entreprise sur les moyens d’améliorer la collecte et l’analyse des données», explique Julien Laumônier.
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